Reproductions des tableaux de Jan Steen

David revient victorieux après avoir vaincu Goliath et les Philistins
dès 20.52€ ttc

L'Avare
dès 19.73€ ttc

Le ménage dissolu
dès 18.31€ ttc

Joyeuse compagnie sur une terrasse
dès 17.36€ ttc

La jeune fille malade d'amour
dès 17.92€ ttc

La famille joyeuse
dès 19.26€ ttc

Adolf et Catharina Croeser, dits « le bourgmestre de Delft et sa fille »
dès 18.31€ ttc

La fête de la Saint-Nicolas
dès 17.92€ ttc

Enfants apprenant à un chat à danser, connu sous le nom de "La leçon de danse"
dès 17.92€ ttc

Le boulanger Arent Oostwaard et sa femme, Catharina Keizerswaard
dès 18.31€ ttc

Autoportrait
dès 17.92€ ttc

La femme malade
dès 18.31€ ttc

Fête des Princes
dès 19.73€ ttc

Intérieur avec une femme nourrissant un perroquet, connu sous le nom de "Cage de perroquet"
dès 19.26€ ttc

Femme à sa toilette
dès 20.13€ ttc

Le couple ivre
dès 19.73€ ttc
Jan Steen est un peintre hollandais du siècle d’or artistique néerlandais. Son style, très coloré et très jovial, est unique à cette période baroque. Steen combine en effet une peinture académique parfaite et une humanité, une touche humoristique et une utilisation de sa palette qui le rend si spécial.
En plein âge d’or de la peinture hollandaise
Jan Steen, de son nom complet Jan Havickszoon Steen, est né à Leyde en 1626. Ses parents sont des marchands catholiques.Il est l’aîné d’une fratrie de 8 enfants, dans une famille au niveau aisé. En 1639, à treize ans, il commence son cursus artistique en allant à l’école latine de Leyde. Il suit là-dessus les pas de son célèbre contemporain : Rembrandt, qui a fréquenté cet établissement quelques années auparavant. Selon toute vraisemblance, Steen poursuit sa route à Utrecht, où il devient élève de Nicolaus Knupfer, un peintre allemand réputé à l’époque. L’influence de Knupfer sur l’art de Steen est assez visible : c’est probablement de lui que vient son éxubérance en matière de couleurs. Selon certains experts, Steen aurait aussi été élève de Dirck Hals. En 1646, il devient étudiant à l’Université de Leyde puis il rejoint la guilde de Saint-Lud. Trois années plus tard, il s’installe à La Haye, où il rencontre sa première femme : Margriet van Goyen, fille de l’artiste paysagiste Jan van Goyen. Avec elle, il a cinq enfants.
Des tableaux reconnaissables entre mille
A partir des années 1650, la carrière d’artiste de Steen décolle et il s’installe à Delft. Là, il détient une brasserie qui s’avère être un investissement difficile pour la famille à cause d’une explosion de poudrière qui ravage la ville. En 1660, il décide donc de s’installer à Haarlem. Il y passe ses années les plus productives. Son art y atteint une forme d’apogée, lui qui laisse libre court à sa créativité. Il s’autorise à peindre des formats plus imposants et ne se refuse plus de thématiques. De même, il n’hésite plus à transmettre des messages via ses œuvres. Si ses scènes de genre sont sa marque de fabrique, il effectue également des sujets bibliques ou encore des portraits, comme nous en proposons certains à la reproduction.
Cependant, il n’existe pas de genre plus adapté à ses pinceaux que les scènes de genre. En témoigne l’expression de l’époque « un ménage à la Jan Steen », qui montre que son style en la matière était reconnu de tous et reconnaissable parmi tous. Ces scènes de la vie quotidienne lui permettaient à la fois de passer des messages moraux importants mais aussi d’exploiter ses qualités artistiques indéniables : son souci du détail (il adore disposer des indices et des détails très précis dans ses scènes), sa parfaite maîtrise de la lumière, sa grande qualité de représentation humaine, notamment des enfants ou encore des textiles, auxquels il donne un réalisme unique…
Un peintre reconnu par ses contemporains
En 1670, il perd coup sur coup son père et sa femme. Cela le pousse à quitter Haarlem pour Leyde, où il reste jusqu’à la fin de sa vie. Il occupe alors le rôle de directeur de la guilde des artistes. En parallèle, Steen rencontre sa deuxième femme, avec qui il a deux enfants supplémentaires. Il décède en 1679, à cinquante quatre ans.
De son vivant, Steen est un peintre reconnu, notamment par ses pairs, ce qui lui permet de vivre assez confortablement de son art. Pourtant, il n’aurait, selon les experts, eu aucun apprenti dans son atelier si ce n’est deux de ses fils.