Reproductions de George Inness : huiles et dessins

Fleurs de printemps, Montclair, New Jersey
dès 21.07€ ttc

Chênes d'automne
dès 21.07€ ttc

Soirée à Medfield, Massachusetts
dès 22.41€ ttc

Prairies d'automne
dès 21.07€ ttc

Paix et abondance
dès 20.52€ ttc

Écart d'eau du Delaware
dès 20.13€ ttc

Pinède de la Villa Barberini
dès 21.07€ ttc

Paysage
dès 20.13€ ttc

La maison du héron
dès 21.07€ ttc

Un marin
dès 21.55€ ttc

Tôt le matin, Tarpon Springs
dès 19.26€ ttc

Après une douche d'été
dès 19.26€ ttc

Le Vieux Moulin
dès 20.52€ ttc

Montagnes de Catskill
dès 21.07€ ttc

Traversée du gué
dès 17.92€ ttc

Lever de la lune
dès 18.31€ ttc

Un matin d'argent
dès 19.26€ ttc

L'étang du Moulin
dès 19.26€ ttc

La ferme solitaire, Nantucket
dès 21.07€ ttc

Paysage, Coucher de soleil
dès 21.86€ ttc

Les sœurs
dès 19.73€ ttc

Paysage
dès 20.13€ ttc

La tempête
dès 21.07€ ttc

Rémanence
dès 18.31€ ttc

L'été dans les Catskills
dès 21.07€ ttc
George Inness est un peintre américain du XIXème siècle. Considéré comme l’un des principaux représentant de l’école de l’Hudson River, il se fait connaître pour ses paysages aux styles purs.
Un long parcourt artistique
George Inness est le cinquième enfant de John Williams Inness (fermier) et Clarissa Baldwin. Il a douze frères et sœurs. A cinq ans, il déménage à Newark, dans le New Jersey, où il étudie la peinture itinérante avec John Jesse Barker. Jeune, il travaille en tant que graveur et cela lui permet de dévoiler son talent à ses pairs, comme Régis François Gignoux, un paysagiste français de l’époque. Il étudie par la suite avec lui. Dans les années 1840, il suit les cours de la National Academy of Design et se rend à la Hudson River School. Pendant ses études, il ouvre un atelier à New-York. Il épouse sa première femme en 1849 mais celle-ci meurt tragiquement. Dès l’année suivante, Inness fonde une famille avec Elizabeth Abigail Hart, dont il aura six enfants en tout. Ses études se poursuivent à l’étranger, notamment en Europe. Inness y peint et y apprend. Après un an à Rome, il s’est initié au swedenborgisme grâce à son voisin : le peintre William Page. Il entreprend également des voyages à Paris dans les années 1850, où il est très sensible au style Barbizon. Les paysages de cette école étaient réputés pour leurs coups de pinceaux plus lâche, leur palette plus sombre/terne et une emphase mise sur l’ambiance.
Un peintre aux inspirations européennes
En 1851, Inness obtient une bourse pour voyager en Europe et étudier l’art du vieux continent. Il passe ainsi quinze mois à Rome, où il découvre notamment Claude Lorrain et Nicolas Poussin. Il réalise également un voyage en France, quelques mois plus tard, où il se familiarise avec l’école Barbizon et notamment les paysages aux couleurs plus sombres, faites dans des styles plus relâchés. On peut considérer que George Inness est le premier américain à avoir importé le style Barbizon.
Dans les années 1860, Inness rejoint le Massachuetts, où il ouvre un nouvel atelier. Il devient également professeur d’art à son tour. Il enseigne notamment les fondamentaux à Charles Dormon Robinson, un peintre notamment connu pour ses paysages de Californie. Après avoir refait un voyage en Europe, il retourne à New-York en 1878. Durant ces années, il développe une spécialité dans les panoramas pittoresques de son pays ainsi que d’Italie et de France.
Une personnalité mondialement (re)connue
Aux Etats-Unis, Inness se fait connaitre petit à petit et est une personnalité reconnue à partir des années 1870. A l’étranger, son nom devient familier aux amateurs d’art à partir de 1889, où il obtient une médaille d’or à l’exposition de Paris. A la fin de la carrière (et de la vie) d’Inness, on découvre une facette plus mystique de l’artiste. Ses compositions changent : les formes deviennent davantage abstraites, les extrémités sont adoucies et les couleurs sont plus souvent saturées. Souvent décrit comme un peintre intime, spontané et violent dans sa conception de la peinture, Inness ne fait pas vraiment partie du groupe des luministes pour cette dernière caractéristique.
Mort en 1894, en Ecosse, un des fils de l’artiste raconte que George Inness est mort en pleine contemplation d’un coucher de soleil. Il se serait esclaffé « Mon Dieu, quelle beauté » avant de tomber au sol et de succomber quelques minutes plus tard.