Reproductions des tableaux de Antoine van Dyck

Guillaume II, prince d'Orange, et son épouse, Marie Stuart
dès 19.73€ ttc

Portrait d'un noble, peut-être Adriaan van der Borcht
dès 21.07€ ttc

Portrait d'un homme
dès 19.26€ ttc

Lucas van Uffel (mort en 1637)
dès 18.31€ ttc

Vierge à l'Enfant avec sainte Catherine d'Alexandrie
dès 18.31€ ttc

Reine Henriette Maria
dès 17.92€ ttc

James Stuart (1612-1655), duc de Richmond et Lennox
dès 22.41€ ttc

Autoportrait
dès 19.73€ ttc

Tête d'étude d'une jeune femme
dès 19.73€ ttc

Sainte Rosalie intercédant pour les pestiférés de Palerme
dès 19.73€ ttc

Tête d'étude d'un vieil homme à barbe blanche
dès 19.73€ ttc

Robert Rich (1587–1658), deuxième comte de Warwick
dès 21.86€ ttc

Portrait d'une femme, dite la marquise Durazzo
dès 17.92€ ttc

Vierge à l'Enfant
dès 19.26€ ttc

Portrait d'un homme
dès 20.52€ ttc

Portrait d'une dame
dès 18.31€ ttc

Helena Tromper Du Bois
dès 18.31€ ttc
Antoine van Dyck est un peintre néerlandais du XVIIème siècle. Né à Anvers, il se distingue par ses portraits et sa technique de gravure à l'eau-forte. Tout au long de sa carrière, van Dyck voyage en Europe et fait de l'Italie, la France puis l'Angleterre ses lieux de séjour. Il est même peintre principal de la cour anglaise à la fin de sa carrière. Grâce à un style précis mais décontracté, il influence plusieurs générations d'artistes, notamment en Angleterre (comme Gainsborough).
Un peintre Néerlandais de naissance...
Antoine van Dyck avait tout pour réussir. Issu d’une famille aisée (son père est marchand de soierie dans la ville d’Anvers), il découvre ses talents pour l’art et plus précisément la peinture dès son enfance. Ainsi, à dix ans, il est déjà épaulé par le maître Hendrick van Balen. Sa carrière ne tarde pas à décoller : dès 1615, à tout juste seize ans, il devient indépendant.
D’autre part, van Dyck peut compter sur une période faste pour la société néerlandaise. L’art n’échappe pas à cette règle : au sein même de sa ville natale, un artiste comme Rubens fait ses preuves et inspire de nombreux autres peintres. Si cela représente une chance pour Antoine van Dyck, qui peut compter sur des mentors pour se façonner, cela l’oblige néanmoins à voyager pour se faire une place. En effet, Rubens était trop important à Anvers pour qu’il puisse y progresser.
...mais Anglais d’adoption
Ainsi, alors âgé de 21 ans, en 1620, van Dyck décide de partir pour Londres. Cette ville à laquelle il sera lié plus intensément en seconde partie de carrière lui permet de découvrir une deuxième source d’inspiration majeure : Titien. L’utilisation des formes et des couleurs du vénitien permettent à van Dyck de diversifier sa palette et le rendent encore plus complet. Dans la continuité de cette découverte, Antoine van Dyck part pour l’Italie l’année suivante, en 1621. En plus de Titien, il fait de Véronèse un autre exemple. Entre la Sicile et le nord de l’Italie (notamment Gênes), van Dyck reste six années en Italie. C’est ici que sa cote de popularité va définitivement exploser et que son nom va grandir dans la sphère artistique. Souvent employé par des riches bourgeois, il se montre brillant dans l’exercice du portrait (souvent, il reçoit des commandes privées). En outre, il se montre excellent en peintures religieuses voire en décorations de palais. Cette maestria ne tarde pas à se faire connaître aux quatre coins du continent. Ainsi, Charles Ier, pour qui il travaillait en 1620 sans avoir pu le rencontrer en personne, le rappelle expressément à sa cour. Ce monarque passionné d’art (collectionneur hors pair) réussit à faire revenir définitivement van Dyck en 1632. Tout au long de son règne, Charles Ier essaye de s’entourer des plus grands pinceaux d’Europe. Daniel Mytens l’Ancien, l’un des plus fameux portraitiste de l’époque mais aussi Rubens, de manière récurrente, étaient ses peintres privilégiés. Mais face au succès de van Dyck, il ne s’éparpille plus et concentre son attention. Il créé par exemple le statut de « peintre principal en ordinaire de sa Majesté » spécialement pour lui.
Des tableaux dans toute l’Europe
Dans les années 1630, van Dyck connaît les guerres civiles intenses qui frappent la Grande Bretagne et doit s’exiler. Il part d’abord pour Anvers puis décide de passer quelques temps en France. La fin de sa vie se fait entre Paris et Londres. En 1641, atteint de maladie, il doit être transporté d’urgence de la capitale française à la capitale anglaise. Il s’agit de son dernier trajet.
C’est donc à Londres que van Dyck aura passé le plus clair de son temps, particulièrement en tant qu’artiste. Selon plusieurs contemporains du peintre, ses techniques pour faire ses tableaux étaient assez uniques : il commençait par réaliser son dessin sur un petit format. Ensuite, il chargeait un de ses assistants de le reproduire, en l’agrandissant, sur une toile. Enfin, il prenait le relais et complétait l’oeuvre en peignant tous les détails et en apportant les couleurs.
Si van Dyck a effectivement vécu dans plusieurs pays d’Europe et a laissé des traces au sein de nombreuses sociétés, il semblerait qu’il n’ait employé que des assistants flamands. L’inspiration qu’il a provoqué chez les locaux n’était donc pas le fruit d’une transmission directe mais simplement de la présence de ses travaux sur place.
D’un point de vue du style, on compare souvent van Dyck à Velazquez, autre grand portraitiste de l’époque. On admet généralement que le Néerlandais est plus flatteur que l’Espagnol.
S’il est si connu pour ses portraits, c’est parce que van Dyck a eu beaucoup de difficultés à réaliser d’autres genres de tableaux. Il a bien proposé ses services à la cour d’Angleterre, pour effectuer des travaux semblables à ceux de Rubens (décoration murales) mais Charles Ier n’a pas pu satisfaire cette envie faute de moyens. De même, en France, van Dyck a proposé de peindre la Grande Galerie du Louvre mais sans suite. Par malchance, il se trouve également que ses rares tableaux d’histoire n’ont pas survécu au temps (sauf Eros et Psyché).