Reproductions de Winslow Homer : huiles et dessins

Le filet à hareng
dès 21.86€ ttc

Après l'ouragan, les Bahamas
dès 20.13€ ttc

Scène de croquet
dès 22.41€ ttc

Le ventilateur d'eau
dès 20.52€ ttc

Black Bass grandeur nature
dès 21.07€ ttc

North Woods Club, Adirondacks (Le Tête-à-Tête interrompu)
dès 20.52€ ttc

Le Gulf Stream
dès 23.36€ ttc

Voile de rangement
dès 21.55€ ttc

Côte du Maine
dès 19.73€ ttc

Mont Washington
dès 21.07€ ttc

Fleurs de pêche
dès 21.07€ ttc

Les rapides, la rivière Hudson, les Adirondacks
dès 20.13€ ttc

Pêche au large de Scarborough
dès 19.26€ ttc

L'observateur, Tynemouth
dès 23.36€ ttc

Tête de Flamborough, Angleterre
dès 19.73€ ttc

Guide des Adirondacks
dès 21.86€ ttc

Basse de canal
dès 22.41€ ttc

Prisonniers du front
dès 21.55€ ttc

Un panier de palourdes
dès 18.31€ ttc

Nord-Est
dès 20.52€ ttc

Le vétéran dans un nouveau domaine
dès 21.55€ ttc

Le Gulf Stream
dès 21.86€ ttc

S'habiller pour le carnaval
dès 21.07€ ttc

Garçons dans un doris
dès 20.13€ ttc

Un mur, Nassau
dès 20.13€ ttc

Eagle Head, Manchester, Massachusetts (marée haute)
dès 20.52€ ttc

Rocher du canon
dès 16.5€ ttc

Faites claquer le fouet
dès 21.86€ ttc
Winslow Homer est un peintre américain du XIXème siècle. Commençant comme simple dessinateur/illustrateur, il devient rapidement peintre et finit par exceller dans l’art du paysage marin.
Des débuts loin de la peinture
Winslow Homer est un peintre américain né à Boston, en 1836. Issu d’une famille de classe moyenne, sa mère est aquarelliste et ne tarde pas à lui enseigner les bases de sa discipline. Il ne passe pas par un cursus artistique traditionnel mais finit par intégrer un atelier, celui d’un imprimeur de lithographie nommé John Henry Bufford. Winslow Homer est alors repéré pour ses prédispositions au dessin. Cependant, il ne fait pas long feu dans cet atelier à cause de son allergie aux produits chimiques. Il devient alors illustrateur pour le magazine Harper’s Weekly, très en vogue à cette époque. Il déménage à Manhattan (New-York) en 1859, où il devient un artiste illustrateur réputé et demandé par les plus grands magazines américains.
Des thématiques diverses, un style réaliste
En 1861 éclate la guerre de Sécession. Le Harper’s Weekly l’envoie sur le front en tant que reporter-illustrateur et Winslow Homer accepte. Il effectue donc de nombreuses compositions de guerre. Il s’agit, pour l’époque, de documents très importants tant ils constituent les seules sources quant aux conditions dans lesquelles les soldats se battaient lors de cet affrontement.
La même année, Homer commence à être animé d’une volonté de peindre. Pour ce faire, il décide de prendre des leçons auprès du peintre français Frédéric Rondel, qui est également établi à New-York. Il se lance en commençant par des paysages et ne tarde pas à peindre sur le motif, en extérieur. D’un simple dessinateur en noir et blanc, il se met à peindre et à faire le choix des couleurs. Ses thématiques évoluent avec le temps : de simples paysages initiaux, il passe à des scènes rurales, souvent mettant au premier plan des femmes en passant par des scènes de bataille qu’il a toujours en mémoire mais aussi la vie des noirs américains, qui devient son centre d’intérêt à partir des années 1880. Son style est très pur et ses tableaux ne cherchent pas à raconter une histoire : il veut peindre la réalité telle qu’elle est.
Une évolution artistique grâce aux voyages
En 1866, Homer décide de partir en Europe. Les sources manquent quant à ce voyage, mais il semble qu’il se soit rendu à Paris, où il a notamment visité le Louvre et l’exposition universelle de l’époque. Cela lui aurait permis de découvrir des artistes de l’école de Barbizon et aurait eu un impact sur son propre style. Selon le grand ami de Winslow Homer, John La Farge, c’est le naturaliste Camille Corot qui aurait le plus fasciné Homer. En rentrant aux Etats-Unis, Homer effectue des toiles qui représentent de grandes masses de couleurs et il démontre une grande maîtrise des lignes de force, lui qui ne les a jamais étudiées.
Après Paris, il part pour l’Angleterre et passe un an à Tynemouth, où il travaille son aquarelle. Son niveau devient tel que certaines de ses productions sont exposées à la Royal Academy, en 1882. De retour de ce voyage, il décide de quitter la grande pomme pour un petit village du Maine. Là, il fait construire un atelier non loin de la plage et coule des dernières années tranquilles, en solitaire. En fin de carrière, il se concentre sur un dernier type de tableaux : les marines. C’est probablement là qu’il exploite le mieux son potentiel. Grâce à son cadrage, son choix de couleurs et ses sujets, il se distingue de tout autre peintre de l’époque. Il meurt à soixante quatorze ans, au sein même de son atelier.